« Rends-le-moi, » demanda Tom.
Bill secoua sa tête et jeta un regard noir au petit bout de papier parfumé avec une encre violette où été annoté le prénom et le numéro de la fan. « Non. »
« Merde Bill, rends-le-moi. »
« Non, » répéta Bill, tenant le papier au-dessus de sa tête. « Je ne veux pas que tu l’appelles. C’était une garce. »
« Et alors, » dit Tom, essayant de récupérer le papier. « J’aime ça quand elles sont un peu garces. » Il attrapa le bras de Bill, mais Bill le repoussa et passa le papier d’une main à l’autre.
« Bien, pas moi, » dit franchement Bill.
« Tu n’es pas celui qui les appelles, » Tom leva les yeux au ciel d’exaspération. « Arrête d’être aussi gamin et donne-moi ce foutu numéro. »
Les yeux de Bill devinrent noirs. « Bien. Tu veux le numéro ? » Il déchira le papier en petits morceaux et les laissa cascader de ses doigts au visage de Tom. « Voilà, maintenant tu l’as. »
Un faible grondement fût le seul avertissement que Tom donna avant qu’il ne pousse son frère en arrière sur le lit de la chambre d’hôtel. Le match de catch qui suivit fût court et presque vicieux, alors que les autres garçons utilisaient plutôt la bagarre pour extérioriser les jours stressants, irritants et frustrants. Il finit enfin quand Tom réussit à plaquer son frère face contre lit avec un bras sous lui.
Tom utilisa tout son poids pour maintenir Bill alors qu’il était assis au milieu du dos de son frère. « Dis que tu es désolé. »
« Non ! » cracha Bill, mouvant son corps pour s’extraire. « Enlève-toi de moi. »
« Pas avant que tu te sois excusé. »
« Va te faire foutre, » grogna Bill, essayant d’utiliser sa main libre pour agripper les cheveux de Tom. « Tire-toi de moi. »
Tom libéra le bras agité, et abaissa le pantalon et le boxer de Bill, exposant ses fesses.
CLAC
Bill cria bruyamment. « Aïe! Qu’est-ce-que tu fous ? »
« Si tu continues de te comporter comme un petit morveux, je continuerai de te traiter comme tel, » répondu calmement Tom avant de donner une autre fessée à son frère.
« Putain ! » Bill renouvela ses efforts pour se libérer. « Arrête ça, putain de bâtard. »
« Pas avant que tu te sois excusé, » le ton de Tom était ferme. Il ignora la résistance de son jumeau et continua de frapper les fesses de Bill, pas vraiment fort, mais certainement assez pour le brûler. Les fesses pâles devinrent rapidement roses et Tom était si concentré à admirer la vue qu’il mit quelques minutes pour réaliser que Bill était immobile et qu’il ne jurait plus. Il s’arrêta et entendu un faible gémissement provenant de son jumeau.
« Bill ? » Quand il ne reçut aucune réponse, Tom se releva. Il fronça les sourcils quand Bill refusa de le regarder. « Bill, allez. Je ne t’ai pas tapé si fort que ça. » Quand Bill continua de se taire, Tom tendit le bras et commença à retourner son frère. Bill repoussa rapidement la main de Tom et se remit sur le ventre, mais pas assez rapidement pour que Tom ignore l’érection naissante qui dépassait du sweat-shirt de Bill. Il cligna des yeux de surprise, puis un petit sourire se forma sur son visage. Il abaissa son bras et passa le bout de ses doigts sur la surface rosée, sur la peau sensible qu’il avait fessé. Son sourire s’élargit quand Bill trembla légèrement et plaqua ses hanches contre le matelas.
« Donc, » dit lentement Tom, « Mon petit frère aime être fessé. »
« La ferme. » La voix de Bill était étouffée par le drap.
Tom rigola légèrement. « C’est bon, Bill, » murmura-t-il dans l’oreille de son jumeau avant de recouvrir le corps de Bill du sien. « Parce que tu sais quoi ? » Il enfonça ses hanches contre les fesses de Bill, révélant sa propre érection. « J’aime ça aussi. »
« Mmm, Tom, » Bill se tortilla sous Tom. Tom se souleva et passa ses mains sous le tee-shirt de Bill pour l’ôter. Il abaissa le pantalon et le boxer de Bill à ses jambes puis les enleva complètement, laissant Bill magnifiquement nu. Ce fût l’affaire de quelques secondes pour ôter ses propres vêtements, puis il se pressa de nouveau contre son jumeau.
Bill tourna sa tête sur le côté et cette fois-ci son gémissement fût bruyant. Ses joues étaient rouges et ses yeux fermés alors qu’il se tortillait sous Tom. « S’il te plaît. »
Tom chatouilla légèrement de son nez le lobe d’oreille de Bill. « S’il te plaît quoi ? » Bill geignit doucement en retour et trémoussa son derrière. « Allez, Bill. » l’encouragea Tom, suçant doucement le cou de Bill. « S’il te plaît quoi ? Qu’est-ce-que tu veux ? »
« Toi, » haleta Bill.
« Peux mieux faire. » Il se redressa et fit glisser le bout d’un de ses doigts le long de la colonne vertébrale de son frère, souriant à la façon dont Bill frissonna au toucher.
« Putain ! » Les mains de Bill étaient agrippées au drap.
« T’y es presque, » dit Tom, relevant les genoux de Bill, et admirant le tableau que représenter son frère avec ses fesses en l’air. Il engloba la peau toujours rouge de ses mains, puis frotta son pouce autour du petit pli rose. « Dis-le, Bill. Dis-moi ce que tu veux. »
« Tom, s’il te plaît ! »
Tom secoua sa tête, même s’il savait que Bill ne pouvait pas le voir. « Nan, essaye encore. » Il ricana au grognement de frustration de son jumeau. Bill était têtu, mais Tom aussi, et cette fois Tom était déterminé à gagner cette bataille de caractère. Il lécha en une traînée la peau chaude du derrière de Bill, puis se leva.
« Attends ! » La voix de Bill était presque paniquée. « Où tu vas ? »
Tom jeta un regard par-dessus son épaule, et releva ses sourcils, mais ne répondit pas. Il se dirigea vers le sac de Bill, et fouilla dans une des poches de celui-ci pour trouver un petit tube familier. Il faillit rigoler quand il entendit le lourd soupir de Bill alors qu’il retournait vers le lit. Il déboucha le tube et en enduisit ses doigts, puis il caressa du bout d’un de ses doigts l’entrée de Bill. « Qu’est-ce-que tu veux, Bill ? Dis-le. Je veux t’entendre dire ces mots. »
Bill haletait fortement alors qu’il essayait de s’empaler sur le doigt. « Baise-moi, » grogna-t-il. « Je veux que tu me baises. »
Tom récompensa ses paroles en introduisant son doigt dans la chaleur du corps de Bill. Il dut réprimer son gémissement à la sensation des muscles de Bill se contractant à l’intrusion. Il fit des va-et-vient avec son doigt, écartant prudemment son jumeau. Il ajouta un second doigt au premier et les replia doucement, souriant au bruit qui s’échappa de la gorge de Bill.
« Assez ! » répliqua finalement Bill. « En moi. Maintenant. »
« Toujours aussi impatient, » dit Tom, retirant ses doigts et attrapant son pénis. Il se positionna devant l’entrée de Bill. « Autoritaire, dominateur, têtu. »
« Et sur le point de péter un câble si tu ne te dépêches pas et- » Les mots de Bill moururent alors que Tom s’introduisait finalement en lui. Leurs gémissements furent simultanés, le timbre de l’un seulement un peu plus aigu que l’autre.
« Mon dieu, Bill, » haleta Tom quand il fût enfin entièrement à l’intérieur. « Tu es toujours aussi foutrement étroit. »
« Bouge, » commanda Bill.
« Attends une minute, » dit Tom, peinant à respirer et essayant de se retenir à son frère.
« Non, bouge, » Bill était catégorique.
« Merde. Toujours faire comme tu le souhaites. Et tu te demandes pourquoi les fans t’appellent la Diva. » Tom agrippa les hanches de Bill et abandonna le commandement. Il commença à le pénétrer en un rythme rapide, régulier, et Bill suivait ses mouvements, se reculant à chaque fois que Tom poussait.
La voix de Bill n’était pas forte, mais Tom pouvait entendre son jumeau murmurer des souhaits, des encouragements, éventuellement se contentait simplement de chanter encore et encore le prénom de Tom. Tom passa un bras autour des hanches de Bill et entoura son autre bras autour de la poitrine de son frère, relevant Bill. Le changement d’angle fit basculer en arrière la tête de Bill et le fit crier de plaisir.
Sachant qu’il n’allait pas tenir encore longtemps, Tom garda un bras autour de la poitrine de Bill et avec sa main libre il agrippa le pénis long et fin de Bill et commença à le pomper en même temps que ses pénétrations.
Bill commença à trembler violement, chaque muscle de son corps se contractant, et il jouit, le prénom de Tom à la bouche. Ca ne prit que quelques pénétrations de plus pour que Tom le suive et ils s’écroulèrent en même temps sur le lit.
Tom se retira lentement et roula sur le dos. Bill se tourna et se pelotonna dans les bras de son frère, posant une main sur le cœur de Tom et liant leurs jambes alors qu’ils luttaient pour reprendre leurs respirations.
Finalement, alors que leurs battements de cœur devenaient plus réguliers, Bill frotta sa joue contre l’épaule de Tom. « J’t’aime. »
« J’t’aime aussi » répliqua Tom, bougeant sa main de bas en haut contre le dos de Bill.
Bill releva sa tête. « Je suis désolé pour le numéro. Je n’aurais pas du le déchirer. »
Tom sourit. « C’est pas grave, » dit-il, embrassant Bill sur le bout du nez et rapprochant son jumeau de lui. « J’aime ça quand tu es un peu garce. »