La pièce commença à tourner alors que Bill descendait un autre verre de vodka. C’était amer, mais ça glissait limpidement dans sa gorge. Il était devenu insensible aux différents goûts des alcools forts présents depuis les quatre précédents verres. Vodka, whisky, tequila – ils avaient tous le même goût à ce stade.
Georg ria à côté de lui. “Qu'est-ce qui est drôle ?” marmonna Bill d’une voix forte.
« Toi » répliqua Georg. « T’es un putain de … pars. Deux boissons et tu pars. »
« Trois ?? » Bill pensa à voix haute et ria, tombant en arrière sur Gustav. “J'ai besoin de plus, j'ai besoin de plus.”
« C’est impressionnant, il n’a jamais été comme ça,” dit Gustav, prenant une gorgée de sa boisson. « D’habitude, c’est Tom que nous devons baby-sitter. »
« Je ne suis pas un bébé ! » déclara Bill joyeusement.
“Okay, petit bébé” répliqua Georg, taquin. Il tapota le dos de Bill et glissa une autre boisson vers lui. “Voici pour le bébé.”
Bill ramassa le mini verre. “Trop mignon,” grinça-t-il. Il le pencha, vidant le contenu dans sa bouche. Le liquide glissa dans sa gorge, le réchauffant. Bill haleta et posa le verre brusquement sur la surface du bar. “Oh!”
« Ouais, tu es un bébé » rigola Gustav. Il jeta un peu d'argent sur la table, faisant un signe pour que le barman vienne. « Qu’est-ce qu’on pourrait lui donner d’autre à boire ? »
« Je boirais ce que tu veux, deux fois et en trois gorgées,” dit courageusement Bill.
Georg glissa sa boisson vers Bill et Bill en prit une petite gorgée. Il fit aussitôt une grimace et le repoussa, renversant du liquide partout. “Ca a un goût de pisse avarié.”
“Je pensais que tu allais aimer,” répliqua Georg, faisant un petit sourire satisfait. “Ah, Gustav, offrons-lui une tournée de verres de tequila.”
“Pas de vers,” murmura Bill. Ses yeux étaient vitreux et il allait tomber par terre, il ne s’était jamais senti aussi lourd. (Jeux de mots avec shot et worm pour verre & ver)
« J’arrives pas à croire que Tom est en train de manquer ça » remarqua Gustav, faisant des signes au barman. « Putain … »
« Putaiiiin » répéta Bill, faisant traîner le mot en longueur. Finalement, Gustav attrapa le barman et exigea autant de boisson qu’un salaire de rock star le permettait. La tête de Bill était dans le brouillard, il se sentait chaud, léger, lourd, assoupi, éveillé. Ses membres étaient engourdis, il en voulait plus.
Un plateau de verres remplis se posa devant Bill et il regarda les autres avec de grands yeux.
“Et qu'est-ce que vous allez boire vous deux ?” leur demanda Bill, prenant un petit verre dans chaque main.
Georg et Gustav rigolèrent.
**
Tom était allongé sur le lit de sa chambre d'hôtel, zappant. Il n'y avait rien à la télé, comme d'habitude. Il n'y avait rien eu depuis des jours. Il traversait une mauvaise grippe, c'était le dernier jour de ses antibiotiques. Il avait opté pour ne pas sortir avec les gars – Comment pouvait-on s’amuser en étant juste assis au milieu de gens buvants ? - mais il commençait à estimer que rester à l’hôtel avait été une décision encore plus mauvaise. Il se sentait bien.
Glander n’avait jamais été aussi affreux, Tom n’arrivait pas à croire que son passe-temps favoris l’ennuyait autant.
La porte s’ouvrit brusquement et Tom leva les yeux de l'écran de télévision. Bill chancela, trébuchant sur ses propres pieds et se pavanant, ses paupières à moitié fermées. Tom haussa les sourcils.
« Hey … Bill, » dit prudemment Tom, analysant la situation. “Tu t’es amusé?”
“Oh,” soupira Bill, posant ses deux mains sur la commode et examinant son épaule. « Tomi … »
Tom se détourna de l'écran, étouffant un rire. Bill avait l’air complètement défoncé. “Va au lit, Bill.”
Bill se tourna et avança lentement en zigzaguant vers Tom. « Je veux aller dans ton lit.”
« Um. » Tom fronça le nez. “Bien”
"Noooooon". Bill fit un rictus et ses yeux, légèrement cachés par ses cheveux fins et ses mèches épaisses, brillèrent. "Tomi, est-ce que tu te sens mieux?"
« Ouais, bien »
« Bien, parce que je veux … je veux … »
Tom se redressa légèrement. « Oh, non »
« Tu ne veux pas ? » Bill s’agenouilla sur le lit et massa sa poitrine, fixant Tom. « Tu n’es pas prêt pour ça ? »
« Ca ? » Tom ria un peu, toussotant. Sa poitrine semblait congestionnée. « Ouais, je suis prêt pour ça. »
« Non, es-tu prêt pour ça ? »
« Bill ». Tom leva les yeux au ciel. « Va au lit. »
“Non, je me sens si bien et j’ai si chaud, Tom,” dit Bill, se déhanchant et se pinçant le téton à travers son tee-shirt. Il se recula et ria d’une voix aiguë. « Je veux te faire te sentir bien et chaud. »
Tom tourna le dos, pendant que Bill avançait vers lui. Tom se sentait bien, il se sentait excité, encore. Ca faisait des jours qu’il n’avait eu aucune forme de sexe et il était prêt. Mais Bill agissait comme la fille ivre qu’on ignore poliment lors d’une fête. Il se massa et se toucha et…
Tom lécha ses lèvres.
« Oh, Tomi ? » Les yeux de Bill brillèrent dangereusement. Tom connaissait ce regard.
« Uh. » Tom fronça les sourcils et reporta son attention sur la télévision. « Uh. Vous vous êtes bien amusés ce soir ? »
Bill était à quatre pattes maintenant, avançant vers Tom. Tom fila au bord du lit, il ne pourrait pas échapper à Bill longtemps. Bill se déplaça félinement sur la couverture, prêt à bondir. Tom était sa victime, il détestait être la victime, mais il n’y avait pas de discussion possible avec Bill ce soir.
Tom releva son sourcil. « Allô Bill? Ici la Terre. »
« Tais-toi. » Bill se glissa tout près de Tom et blottit son visage dans son coup, ronronnant.
Tom n’arrivait pas à croire que Bill ronronnait. « Je veux te goûter, » murmura Bill.
Tom déglutit. Que de mots crus. “Cochon,” répliqua-t-il, regardant ailleurs.
« Je veux … »
“Hm.”
« Allonges-toi. »
Tom ouvrit grand les yeux. « Arrêtes ce putain de truc, Bill. »
« Tu ne me veux pas ? » Bill se remit à genoux, massant sa poitrine. Il lécha un de ses doigts et le glissa le long de sa gorge jusqu’à sa poitrine, l'ongle se raccrochant à la matière du T-shirt. Il jura à voix basse et dissimula ce petit incident en se grattant l'estomac. « Tomi ne me veut pas. Oh, non. »
« Tomi ne veut pas que tu vomisses sur lui, » dit Tom d’un air amusé. « Si ça ne te déranges pas. »
Bill imita un haut-le-coeur. « Depuis quand es-tu un rabat-joie ? Quand ?? »
Tom grogna soudainement et bondit, renversant Bill sur le matelas. « Je t’ai eu » murmura-t-il.
Les yeux de Bill étaient voilés, il était absent, mais il regardait fixement le plafond avec une étincelle au fond des yeux qui fit se tordre quelque chose à l’intérieur de Tom. « Tu ne m’as pas eu » murmura Bill. Il rigola lourdement, tournant son visage vers Tom, son long cou buttant contre le menton de Tom. « Tomi, dégages, faut que j’ailles au toilette. »
« Tu crois ? » Tom se recula, maintenant toujours les membres de Bill en place. C’était la meilleure manière d’agir avec Bill quand il était bourré – l’immobiliser. « Tu commences à avoir sommeil, Bill. »
« Sommeil … » Bill ouvra ses yeux encore plus en grand, et il lécha le cou de Tom. “Mm, tu sens bon ce soir.”
Tom desserra sa poigne des bras de Bill. “Je sentirais pareil demain.”
“Non, tu n’as jamais senti comme ça,” insista Bill, essayant de se défaire de l’emprise de Tom. « Demain tu seras … » Bill s’évada durant un instant, les yeux dans le vide. « Putain, j’ai besoin d’être baisé.”
” Toi?” dit modestement Tom, caressant la mâchoire de Bill. L’idée l’attirée, il était certainement assez excité. « Ouais, tu ressembles à quelqu’un qui en a besoin. »
Bill rayonna et glissa un doigt jusqu’au bas du dos de Tom et l’enfonça. Tom grogna et lui lança un regard sévère. « Tomi, » gémit Bill. “Tomi, pourquoi?”
“Pourquoi?”
Bill releva ses hanches, forçant leur pénis à glisser l’un contre l’autre. Ils sifflèrent; le jean de Bill était rugueux et sa boucle de ceinture l’était encore plus. Tom défit la ceinture de Bill et la retira, frappant Bill aux fesses avec le cuir et faisant gémir Bill de nouveau.
« Tomi, non » dit Bill, grimaçant. « Tu ne peux pas. »
Mais Tom pus, et il le fit. Il baissa le jean de Bill, frôla son boxer, et Bill haleta, manquant de tomber sur Tom. Bill était presque nu, il ne portait qu’un minuscule petit tee-shirt que leur mère lui avait dit de jeter il y a des années, mais Bill aimait les choses minuscules et petites, alors il l’avait gardé.
Pourtant, le pénis de Tom n’était pas minuscule et petit, et Tom savait que Bill l’aimait beaucoup. Tom abaissa son pantalon, exposant son membre, et commença à monter sur Bill.
« Oh ! Oh ! Oh ! » cria Bill, fermant les yeux et rigolant d’une façon hystérique. « Tom- Je ne sens- plus mes- … jambes ! »
« Est-ce que tu sens ça ? » demanda Tom, glissant sa main entre eux et aggripant le membre de Bill. Bill gémit, acquiescant furieusement. “Ouais, c’est bien ce que je pensais.”
« Boire, » gémit Bill. « Baiser… oh… boire. »
« Mm, t’es bourré, » répliqua Tom, grognant contre Bill. Il était si excité, il n’avait plus la force de le déshabiller entièrement, il allait baiser Bill, et fort.
Mais les yeux de Bill commençaient à se fermer. Ses mouvements devenaient lents, et son visage grimaçant devint sérénité.
« Bill ? » dit Tom, secouant Bill aussi fort qu’il osa. Les paupières de Bill s’ouvrirent en un battement et il fixa Tom durant quelques secondes avant de s’évanouir. « Oh merde, non. »
« Tomi, » marmonna Bill. Ses membres pesaient des tonnes à cet instant et ses bras étaient écartés sur le lit, mais il était toujours dur. Tom fixa le pénis de Bill, fronçant les sourcils.
« Putain, Bill, » geint Tom. « Putain, putain. »
Tom pinça les hanches de Bill, et il frotta plus fort sa paume de main sur l’érection de Bill. Bill tressaillit mais il ne se réveilla pas pour autant.
« Génial, Bill, c’est foutrement génial, » soupira Tom. Il haussa exaspérément les épaules et jeta un coup d’œil à son pénis – aussi dur qu’une pierre – et contracta sa mâchoire.
Puis, il regarda son frère, allongé sur le côté, sans pantalon, entourant son ventre. « Ugh. »
Tom toussa – il était malade, après tout – et se coucha près de Bill. Il utilisera sa propre main, sinon il n’arrivera jamais à dormir dans cet état.
Il réalisa qu’il était trop fatigué pour s’occuper de lui, et son corps courbaturé l’était bien avant lui, alors il ferma les yeux et s’endormit avec la sensation d’être excité.
**
“Tomi, Tomi, putain, oh …”
Tom ouvra un oeil et réalisa une première chose – il était capable de respirer, il n’était plus congestionné, il était guéri ! Et la seconde chose qu’il réalisa était que Bill agrippait sa tête, presque enroulé sur lui-même au bord du lit, et il n’avait toujours pas de pantalon.
« Bill, » dit Tom, fronçant les sourcils et dégageant ses cheveux de son visage. « Qu’est-ce que – oh, » dit-il lentement, souriant. Bill avait la gueule de bois.
« Ca fait mal, oh bon dieu, je pourrais … » Bill plaqua sa main sur sa bouche et massa son estomac, ses fesses relevées. « Tomi … »
« Non, ne le fais pas, » avertit Tom. Il agrippa les épaules de Bill et le tint fermement. Bill avait l’air pâle et au bout du rouleau. « Bill, respire profondément. »
« Non, j’ai besoin d’aller aux toilettes, » pleurnicha Bill. “Oh merde, trop de bruit. »
Tom avait envie de rire, mais il s’en empêcha aussi fort qu’il le put car Bill lui arracherait les yeux s’il le ferait. « Bon dieu, Bill. Tu devrais juste… Ouais ! » sourit Tom. “Continues de boire, ici.”
Il alla vers le minibar et prit quelques bouteilles d’alcool et une bière, pour faire bonne figure. Quand Bill remarqua ce que Tom tenait, il poussa une lourde plainte et leva ses mains. « Putain, non! »
“Si, Bill,” insista Tom. “Continues de boire et tu n’auras plus jamais la gueule de bois.”
« J’ai la gueule de bois… »
« Non, tu ne l’a pas. Tu n’es juste plus ivre. Approche, » dit Tom, adressant à Bill un sourire de gagnant et décapsulant une toute petite bouteille de vodka. « Bois ça, tu te sentiras si bien.”
“Vraiment?” Bill fit une grimace mais pris quand même la bouteille. « Ca sent – ça sent si mauvais. »
« Ouais, tu ne le sentiras plus après quelques gorgées. »
« Er. » Bill ferma les yeux et retourna la bouteille, s’étouffant presque lorsqu’il la vida en quelques lampées. Il chancela en avant et leva une main. « Plus, ça tue. »
“Uh,” murmura Tom. “Oh.” Il décapsula une autre petite bouteille de vodka et la tendit à Bill, qui se tourna et but en entier la bouteille, aussi.
« Ca coûte tellement cher, » fut tout ce que dit Bill, les yeux clos.
« Ouais, mais… » Tom regarda Bill prudement. “Comment tu te sens?”
“Lourd.”
« C’est bien, » dit Tom. « Tu dois te sentir lourd. »
“J’suis pas gros,” ricana Bill, ses yeux planant. « Merde, Tomi. »
Tom souria péniblement. « Tu t’sens bien ? »
”Si bien. Mm…” soupira Bill, se retournant vers Tom et tirant le bord de son boxer. « Approche, approche, ‘veux jouer. »
« Tu veux ? »
« Si mauvais. » Bill bâilla fortement et Tom se pris de plein fouet une bouffée de l’haleine typiquement matinale des êtres humains. Très efficace. « Oups. »
”Ouais, oups.” Tom roula des yeux et fit un signe de tête à Bill. « Continues de boire, okay ? »
« Mm, boire. »
Tom secoua la tête, vraiment reconnaissant que ce jour soit un de leurs jours de congés. Bill pouvait foutre la merde autant qu’il le voulait, sans conséquences, et le meilleur dans tout ça, c’est que Tom obtiendra sa putain de baise ce soir. Il maudit alors ses derniers jours d’antibiotiques. S'il n'était pas pour les pilules, il boirait avec Bill.
Au même moment où Tom sautilla dans la douche, il réalisa qu’il était dur. Il avait besoin d’une bonne douche et d’une bonne branlette.
« Bill, » appela Tom. Peut-être une bonne douche et une bonne baise.
« Quoiiiiii ? »
« Qu’est-ce que tu fais ? »
« Je boiiiiiis ! »
Tom pressa son front contre le mur de la douche. « Viens ici ! »
”Peux pas.”
“Pourquoi?”
« Je boiiiiiis ! »
Grognant, Tom prit son pénis entre ses mains et commença à se caresser activement, mouvements désordonnés. Ca faisait des jours, des jours, qu’il ne s’était pas envoyé en l’air, et si Bill ne voulait pas l’aider, alors il s’aidera lui-même. Il jeta sa tête en arrière et gémit. Son rythme était déjà suffisant, et ses pieds étaient en feu.
« Oh, » gémit-il lourdement. L’acoustique de la douche était fascinant, et ses gémissements se répercutaient partout. « Mon dieu. »
« Tomi… »
Juste au moment où Tom avait le contrôle de lui-même, Bill ouvra la porte de la douche et loucha vers lui.
« Quoi ? » dit Tom sèchement.
Bill afficha un large sourire et ricana. “Tu ne peux pas te cacher.”
Il y avait deux petites bouteilles de boisson alcoolisée entre les doigts de Bill, presque vides, et Tom soupira.
« Je n’essayais pas de… Comment ça marche pour toi ? » demanda Tom, délaissant sa queue et faisant un signe de tête vers les bouteilles.
« Oh, c’est trop cool, » marmonna Bill, trébuchant en avant et criant lorsque l’eau le trempa complètement. Il attrapa une des bouteilles et rigola, s’appuyant sur les parois de la douche pour éviter de tomber.
« Bien, merde, » dit Tom, incapable d’empêcher un sourire amusé prendre forme sur ses lèvres.
« Bien, merde, » répéta Bill, roulant des yeux et s’aggripant aux parois. Il n’avait toujours pas de pantalon, et Tom l’aida à passer le minuscule et petit tee-shirt par dessus sa tête. Il le balança en-dehors de la douche et pressa Bill contre lui, mais Bill tenait la petite bouteille de rhum et la lapait. « Mmm. »
« Rhum sec ? » Tom pencha la tête.
« Tu gères. » Bill vida la bouteille et la lança par terre, aussi. Il entoura le cou de Tom de ses bras et leurs pénis se frottèrent l’un contre l’autre, et ils gémirent en même temps. Bill cambra son dos, pressant leurs ventres ensemble, et commença à mordiller le cou de Tom.
« Uh, » marmonna Tom, ayant un sourire en coin. Bill émit une plainte et continua de sucer le cou de Tom comme un affamé, vampire maladroit. Tom releva la tête de Bill et connecta leurs lèvres. Bill soupira impatiemment et poussa violement Tom contre le mur, embrassant chaque partie de son visage.
C’était trop tôt pour ça et Tom ne le concevait pas. Il se débattait légèrement sous la prise de Bill – il voudrait juste mourir si quelqu’un découvrait que Bill était le jumeau dominant – et avec toute sa volonté, il poussa fort et plaqua Bill contre l’autre mur. Bill rigola d’un air ravi, prenant le visage de Tom entre ses mains.
« Tu, » dit-il sérieusement, « es quelqu’un de bien. »
Tom leva les yeux au ciel, encore une fois, et embrassa fort Bill, le faisant se taire pendant un laps de temps. Bill se liquéfia pendant le baiser et ses genoux flanchèrent alors qu’il glissait le long du mur, tombant au sol. Tom le retint, se demandant si ça valait la peine d’aider Bill à éviter sa gueule de bois.
« Tomi, Je veux juste … que tu … me fasses tout ce que tu veux, » dit Bill s’essoufflant, et Tom décida que oui, ça en valait la peine.
« Okay, mais tu dois te lever, » dit Tom.
« Je suis debout, » répliqua Bill alors qu’il était affaissé par terre.
« Non, tu ne l’es pas, tu es oh, » gémit Tom, car Bill n’était pas debout du tout. Il était à genoux et ses lèvres étaient entourées autour du pénis de Tom. Tom pressa ses deux paumes de mains contre le mur de la douche et se laissa aller, regardant son frère lui faire une fabuleuse pipe. Bill lapa le gland de Tom et lécha tout autour, aggripant les fesses de Tom.
Tom repoussa les petites bouteilles qui envahissaient le sol de la douche et posa une de ses mains sur la tête de Bill, passant ses doigts dans la fine chevelure noire. Bill résista, reculant sa tête et jappant légèrement, mais Tom ne changea pas d’avis et le força doucement à avancer sa tête, de nouveau. Il put sentir le sourire de Bill autour de sa queue et les genoux de Tom s’affaiblirent à la pression qu’il sentit tout le long de son membre chaud.
Il ne s’était pas rendu compte qu’il était entièrement réveillé avant que Bill n’avale sa queue. C’était souvent le cas avec les fellations provenant de Bill. Tom grinça des dents et siffla ; il avait des difficultés pour rester debout mais cette fois, il essayerait de tenir, parce que Bill n’avait pas l’air d’envisager de bouger.
« Putain, Bill, » gémit Tom, serrant une poignée des cheveux de Bill dans son poing et le tirant. Bill répliqua avec un lourd hum provoquant des vibrations des oreilles aux orteils de Tom. Il ferma ses yeux et déglutit fortement. La façon que Bill avait de sucer tout autour de sa queue et de malaxer ses testicules était presque insupportable.
« Est-ce que Tomi va venir ? » demande Bill. « Dans ma bouche ? »
Tom gémit et acquiesça, forçant Bill à le prendre plus loin dans sa gorge.
« Ooh, bien, » dit Bill, son souffle chaud s’écrasant sur le gland de Tom. Il lécha délicatement le long du pénis de Tom et souria dédaigneusement.
« Juste, fais-le, » commanda Tom.
Bill soupira vivement et bondit presque, gobant de nouveau le membre de Tom et passant sa langue le long de celui-ci. Tom gémit et ses genoux cédèrent alors qu’il jouissait fortement dans la bouche de Bill, criant le plus fort possible.
Il n’y eut aucun mouvement de recule de la part de Bill, et Tom savait que la pseudo existence de réflexes de la part de Bill n’existait pas quand il éjaculait alors il ne culpabilisa pas à rester quelques minutes, baisant la bouche de Bill alors qu’il venait. Ca semblait incroyable et Bill avala tout, se retirant et léchant délicatement ses lèvres.
« Bill, » geint Tom.
« Quoi ? » demanda Bill, exaspéré. Il trébucha un peu en arrière, son talon s’écrasant sur l’une des petites bouteilles, la propulsant. « Oh, ouais. »
Il rattrapa la bouteille et la décapulsa, renversant le liquide amer dans sa gorge et grimaçant. Tom regarda, abasourdi.
“Je dois y aller,” expliqua Bill, pointant la bouteille et se relevant. « A plus. »
« Où est-ce que tu … » La voix de Tom s’éteint alors que Bill sortait de la salle de bain comme une flèche, puis il entendit un gros bruit dans la chambre d’hôtel.
Tom leva les yeux au ciel et regarda sa fierté, queue satisfaite. Au moins, il était calmé.
**
"Je prendrais un Black Russian," gazouilla Bill, marmonnant ses mots alors qu'il commandait à la serveuse. "Extra Russian."
Tom lança à Bill un regard perçant et Bill haussa les épaules. "Un coca pour moi," lui dit Tom.
"Pareil," dit Georg. "Putain, il est trop tôt pour boire."
"Un sprite," dit Gustav à la serveuse, et elle laissa le groupe seul.
Ils étaient au petit restaurant de l'hôtel. Georg avait poussé les jumeaux à descendre pour qu'ils prennent un déjeuner tous ensemble, et alors que Tom
protestait, Bill avait usurpé le téléphone et avait crié qu'ils adoreraient y aller.
Bill était toujours ivre, buvant encore, et plus heureux qu'il n'avait été depuis un petit moment.
"Extra Russian?" se moqua Georg. "J'ai cru que tu serais incapable de ça aujourd'hui, la façon dont tu était ... tu sais,
buvant tout ce qui se trouvait sur la table la nuit derrière au club."
"Il est toujours ivre," dit Tom amusé.
Bill sembla trouver ça hilarant, et il rigola fortement, tapant la table de sa main et pleurant presque. Tom regarda autour de soi. Heureusement,
ils étaient seuls dans le restaurant.
"Bill," dit-il, prévenant.
"Toujours ivre?" demanda Gustav. "Est-ce qu'il a réellement bu autant?"
"Non," dit Bill, essuyant ses larmes joyeusement. "Merde. Tomi m'a dit de continuer de boire alors j'ai bu plus!"
"Bill," siffla Tom.
"C'est grandiose," fut tout ce que dit Georg, grimaçant. La serveuse revint avec leurs boissons et les posa devant les garçons.
"Toi," lui dit Bill alors qu'il saisissait sa boisson, "t'es juste extraordinaire."
La serveuse lui lança un regard confus, légèrement flatté et partit.
Tom commença à rigoler; c'était drôlement amusant.
"Il n'a pas été malade?" demanda Gustav.
"Je suis vraiment ici, parles pas de moi comme si j'étais un putain de bébé... chat," geint Bill.
"Il commençait à l'être mais je lui ai dit de juste continuer de boire," dit Tom, grimaçant.
Gustav laissa échapper un rire et Georg tiqua. "Bien joué, Kaulitz," rigola Georg.
Ils regardaient tous Bill qui sirotait gaiement son Black Russian, le finissant presque.
"Okay," dit Gustav. "Vous allez tous venir dans ma chambre ce soir pour jouer aux cartes et picoler."
"Chiant!" chanta Bill.
"T'es pas obligé de venir, petite miss," répliqua Gustav.
"Mais je suis Bill," dit Bill fortement.
"Sshh," sifflèrent-ils brusquement.
"Bien, je suis," chuchota Bill. Il jeta un coup d'oeil à son verre vide. "Merde."
"Plus?" demanda Tom.
“Sans decc’.”
**
Tom était assis sur le lit de sa chambre d’hôtel, triturant sa guitare et regardant une quelconque chaîne étrangère qu’il ne comprenait pas, mais la journaliste était sexy alors il regardait. Il resserrait l’une des cordes quand Bill déambula par la porte qui connectait leurs chambres d’hôtel, tenant une bouteille de soda.
« Tomas, salut, » dit Bill d’un ton qu’on pouvait qualifier de jovial.
« Hey, Bill, » répliqua Tom. Il n’avait pas vu son frère depuis des heures. « T’as arrêté de boire ? »
Bill roula des yeux et leva sa bouteille de Coca. « Coca et rhum, tires-en une conclusion. »
Tom fit une grimace et haussa les épaules, posant sa guitare. « T’es dingue. »
« Mmm, » dit Bill, décapsulant la bouteille et prenant une longue gorgée. Il posa la bouteille et rampa sur le lit vers Tom. « Miaou, Tomi. »
« Non, minou. »
Bill siffla espièglement et tira les dreads de Tom. Tom posa sa guitare et prit Bill par les épaules, l’allongeant. Bill sourit vaguement et laissa glisser ses bras le long de son corps. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais Tom le fit taire avec un baiser. Bill s’agita sous lui, se contorsionnant et se tortillant. Tom le maintint, le gardant contre lui et pressa leurs hanches ensemble.
« Gentil minou, » marmonna Tom. La bouche de Bill sentait un étrange mélange de différentes sortes d’alcool et Tom pensa qu’il allait devenir ivre lui aussi à force d’embrasser Bill. Il se retira et fixa son frère.
« Quoi ? » demanda Bill.
Tom souria et l’embrassa de nouveau, glissant ses mains à l’arrière du pantalon de Bill et agrippant ses fesses. Bill gémit et mordit la lèvre inférieure de Tom, la suçant à l’intérieur de sa bouche paresseusement et ronronnant. Tom pouvait sentir qu’il commençait à devenir dur et il adorerait vraiment que tout les deux soient nus ; au moins sans leurs pantalons.
Il tira d’un coup sec le jean et le boxer de Bill et puis les siens, et se colla contre lui. Bill laissa échapper un cri et agrippa de ses ongles les épaules de Tom et ils bougèrent ensemble. Bill tendit le bras jusqu’à sa bouteille de Coca et la décapsula alors que Tom l’écrasait, et prit une longue rasade du breuvage.
« Bill ! » dit Tom.
« Quoi ? » souria béatement Bill. Il laissa échapper un énorme rot et rigola inctrôlablement.
L’érection de Tom était mythique.
« Non, Tomi, fais-le, » supplia Bill. « Fais-le, dans mes fesses, tu sais ? »
« Ugh… » Tom fixa Bill, qui avait sa main entourée autour de sa queue et qui la caressait maladroitement. « Bill… »
« Okay, t’as pas à le faire, je le ferais moi-même. »
« Dans ton cul ? »
Bill fit une grimace. « Je ne mettrais jamais mon pénis dans le cul de quelqu’un, Tomi. »
Tom allait répondre quand le téléphone sonna bruyamment. Bill geint et but une autre longue gorgée de sa boisson alcoolisée improvisée alors que Tom répondait au téléphone.
« Ouais ? » dit Tom.
« Hey, » répondu la voix de Georg. « On commence juste à jouer aux cartes, tu veux te ramener ? »
« Okay, » répliqua Tom. Bill venait juste de finir le reste de sa boisson et chancela jusqu’au minibar. « J’amène quelque chose ? »
« Amène Bill. »
Tom fit une grimace. « Il viendra lui-même. »
“Sur de ça?” rigola Georg, et Tom raccrocha juste.
Bill était en train de trifouiller dans le minibar et il émergea avec une bouteille de Coca et deux petites bouteilles de rhum. Tom alla jusqu’à lui et prit les petites bouteilles.
« C’est assez pour toi, Bill, » dit-il.
« Non ! » Bill essaya de s’emparer des bouteilles. “S-il te plait, rends-les moi ou sinon j’irais dans ma chambre chercher les miennes.”
« Tu ne les as pas bu ? »
« Oh, ouais. »
Tom rendit juste les bouteilles à son frère, grimaçant. « C’est quand la dernière fois que tu as mangé ? »
« La bouffe est dégueulasse, » dit Bill joyeusement, mélangeant sa boisson et la renversant partout.
« Tu es dégueulasse, » ronchonna Tom. « Tu veux aller dans la chambre de Gustav maintenant ? »
Les yeux de Bill brillèrent et Tom savait ce qu’il pensait ; un minibar tout frais.
« Tu devrais manger quelque chose, » conseilla Tom, cherchant autour du minibar avant de revenir avec quelques cacahouètes. « Euh, tiens. »
« Les cacahouètes sont piquantes. »
« Piquantes ? »
« Ouais, elles piquent, » dit Bill, plissant le nez et renversant le reste de rhum dans la bouteille de Coca. Il la secoua un peu puis pris une grosse gorgée. « Ah, ouais. »
« Qu’est-ce que je peux faire pour que tu manges quelques cacahouètes piquantes ? » dit Tom, désespéré.
« Hum… » Bill chancela légèrement et trébucha en arrière, se cognant à l’armoire. “J’y réfléchis, t’inquiètes pas. Oh!”
“Quoi??”
“On devrait y aller!” Bill s’empara de l’alcool qui restait dans le minibar, une minuscule bouteille de whisky, et la mit dans sa poche alors qu’il courrait vers la porte. Tom ferma le bar d’un coup de pied et suivit Bill, secouant la tête et gobant quelques cacahouètes dans sa bouche.
**
Tom regarda Bill toute la nuit dans la chambre de Gustav. Bill était la fête à lui tout seul, il ne captait même pas ce qu’il se passait autour de lui. Tom essayait de se concentrer sur la partie de poker improvisée qu’ils avaient commencé mais il n’arrêtait pas de focaliser son attention sur son petit frère.
« Donne-lui une autre bière, » dit à la légère Gustav.
« Oh, dieu, » geint Georg. « Pauvre petit Bill, mixant bière et truc merdique. »
« Il ne sait pas ce qu’il fait, » dit Tom, roulant des yeux et jetant un coup d’œil à ses cartes. « Donne-lui un peu d’eau et dit lui que c’est de la vodka. »
« Vraiment ? »
Tom haussa les épaules. Pourquoi pas ? Bill était au-delà de ça et ça ne pouvait que l’aider. Georg prit une bouteille d’eau du frigo et marcha jusqu’à Bill.
« C’est un truc vraiment sympa, » dit gentiment Georg. « Ca te fera te sentir bien. »
Bill se retourna et souria. « Toi, » dit-il noblement, « t’es un vrai gentleman. »
« Merci, petit pote, » répliqua Georg, tapant Bill dans le dos et lui donnant l’eau. « Laisse-moi savoir ce que t’en penses, j’ai fais le mélange moi-même. »
« Vraiment ? » Bill ricana bêtement ; quelque chose à propos de ça était follement amusant pour lui et il prit une longue gorgée, puis recracha, se penchant en avant et toussant. « Georg, attends – Georg. »
Tom commença à rigoler.
« Quelque chose ne va pas ? » demanda Georg.
« T’as pissé dedans, » dit Bill en colère, lançant la bouteille. Elle atterrit sur le sol, éclaboussant partout. « T’as pissé dans mon - »
« Okay, okay » dit fortement Gustav, son visage devenant rouge à force de se retenir de rire.
« Tomi, amène-moi au lit, » dit Bill, vexé.
Les yeux de Tom s’élargir et il toussa, regardant Georg et Gustav. « Bill, » siffla-t-il.
« J’en ai marre d’être ici. » Bill fronça les sourcils et secoua ses cheveux, et se gratta les côtes. « Je me sens… je me sens… excité. »
Georg rigola lourdement et Gustav ne l’aida pas non plus, il grognait et rigolait. Tom devint rouge ; il semblait que les deux autres n’avaient aucune idée de quoi Bill parlait, mais il savait qu’il fallait qu’il sorte Bill d’ici le plus rapidement possible avant qu’il ne dise quelque chose de pire.
« Okay, je vais le mettre au lit, » dit Tom, se relevant et essayent de paraître ennuyé. « Je reviendrais peut-être.”
”Tu ferias mieux,” dit Gustav. “ Tu me dois du fric.”
”Tomi me dois quelque chose, aussi,” dit Bill la voix chantante, ses yeux se fermant peu à peu. « Quelque chose de sexy. »
Tom toussa une nouvelle fois. “C’est un idiot.”
“Il est bourré,” répliqua Georg. “ Depuis 24 heures. Tu réagirais pareil.”
“Hein,” dit Tom, grimaçant. Il alla jusqu’à Bill et agrippa son épaule. « Bill, c’est l’heure d’y aller. »
« Mais-mais-mais Georg me doit du fric ! »
« Sshh, il ne se rappellera pas de ça le matin, » dit Georg.
« T’aura ton argent. Viens, Gustav ne veut pas que tu gerbes partout sur son lit, » dit Tom.
« Merci, » ajouta Gustav.
“Amène-moi à ton lit, ton lit, » dit mystérieusement Bill, ouvrant les yeux et fixant Tom.
L’aine de Tom était actuellement serrée et il déglutit fortement. « Bien sûr, ouais, tu peux prendre ma chambre. »
Bill se retourna, agrippant sa bouteille de Coca. « Okay, Tomi. J’suis prêt. »
“A plus les gars,” dit Georg, souriant.
Tom posa le bras de Bill sur ses épaules et le guida, Bill chanta joyeusement pendant tout le trajet. Il sautait sur Tom et l’énervait et Tom avait presque envie de l’étouffer, il était si excité quand ils rentrèrent dans sa chambre.
Bill chuta sur le lit et pris une longue, longue, longue gorgée de sa boisson dans sa bouteille sale de Coca. « Oh, merde ! Ca commence à être pas bon, pas bon.”
”Ca commences?” Tom lança un regard à Bill et se débarrassa de ses chaussures. « Bill, il est temps de perdre connaissance. »
”Mm, non! Pas de perte de connaissance,” protesta Bill alors que Tom lui enlevait ses chaussures, également. « Non, non ! »
« Si, » murmura Tom. Il regarda Bill et réalisa que le besoin qu’il avait de le materner était écoeurant. « Ou nous pouvons… »
« Je pourrais te laisser me baiser. » souria Bill.
« Ouais… » Tom se débarrassa de l’instinct maternel qu’il ressentait pour Bill à cet instant.
« Je pourrais être nu. Nu. »
Tom hocha la tête.
« Et toi… Toi, aussi. »
« Oui. »
« Et puis je pourrais… m’asseoir sur ta queue, » finit Bill, éclatant de rire.
Tom souria et alors que Bill rigolait, il passa son tee-shirt au-dessus de sa tête, stoppant les couinements de Bill. Bill tomba en arrière, frottant sa poitrine nue de haut en bas. Bill était un idiot ivre, pas vraiment sexy, mais ça ne changeait rien pour Tom, la plupart du temps.
« Oh, oh, oh ! » gémit Bill. “Le jeans, je peux plus sentir mes jambes. »
« Encore ? » Tom souria de travers.
« Mmm ! » Bill brassa l’air devant lui, faisant des battements de jambes. “Enlèves-le, enlèves-le, il est…”
Tom s’agenouilla sur le lit et se baissa pour embrasser Bill, mais Bill roula plus loin, couvrant sa bouche et rigolant.
« Quoi ? » demanda Tom.
“J’ai gerbé genre 7 fois aujourd’hui,” dit Bill, les yeux grands ouverts.
« Oh, bon dieu, » répliqua Tom. « Peut-être pas de baiser, alors. »
Bill fit la moue alors que Tom enlevait son jean, pliant ses bras et jurant légèrement. Tom roula des yeux et l’embrassa quand même; ils étaient de toute façon plus proches l’un de l’autre que de n’importe qui, alors quel était le problème ?
Tom se débarrassa de ses propres vêtements puis grimpa une nouvelle fois sur Bill, qui avaient les yeux étroitement fermés et qui chantait pour lui-même, encore.
« Bill ? » Tom tapota la joue de Bill et enfonça son pénis contre la hanche de Bill. Les yeux de Bill s’ouvrirent instantanément et il ricana bêtement. « Te voilà. »
« Bisou ! »
Leurs lèvres se connectèrent et Tom pu sentir Bill devenir de plus en plus dur contre lui, entre eux. Il s’écrasa contre Bill, connectant leurs hanches ensemble, son membre glissant entre les cuisses de Bill et poussant contre son antre. Bill haleta et ferma de nouveau ses yeux, fronçant son nez.
« Aïe, » protesta Bill. « Tu dois, tu dois… »
« Je sais, » murmura Tom, atteignant la table de nuit et attrapant le petite tube de lubrifiant. Il en fit jaillir un peu et en enduit son pénis. Ca allait être rapide parce que Bill allait s’endormir bientôt.
« Merde, merde, » geint Bill. « Fais-le, fais-le, je suis si excité. »
Mais au même moment qu’il le disait, il s’évanouit. Tom teint le visage de Bill et l’embrassa fortement, poussant sa queue lentement à l’intérieur de Bill. Les yeux de Bill s’ouvrirent en un battement de cils et il semblait, bien, bourré.
« Tu peux sentir ça ? » murmura Tom, se retirant un peu, puis s’enfonçant brusquement. Bill hocha la tête, une légère crispation ornée ses traits, mais il ne se plaignit pas. Tom agrippa les hanches de Bill et le souleva, asseyant entièrement Bill sur son membre.
« Oh ! » cria Bill, tapant la tête de lit avec son poing. « Tomi, tu… Tu n’a jamais, quel est le mot, tu ne m’a jamais prévenu ! »
« Tu adore ça, » dit calmement Tom, s’enfonçant à l’intérieur de Bill. La queue de Bill était si dure contre leurs ventres, Tom glissa une main entre eux et la caressa paresseusement. « Tu aimes ça. »
”Ouais” soupira Bill, cherchant sa bouteille de Coca et de rhum. Il l’ouvrit et répandu un peu de liquide dans sa bouche. Tom se pencha en avant et lécha le contour des lèvres de Bill, goûtant l’horrible concoction et grimaçant.
« Bill, cette merde est dégueulasse. »
« Je ne l’ai même pas encore goûté.” dit rêveusement Bill.
Tom rigola et claqua presque ses hanches, ses testicules se cognant aux fesses de Bill. Bill grogna et enfonça ses ongles dans les épaules de Tom, s’y accrochant et essayant fermement de garder les yeux ouverts.
« Si bon, si bon, Tomi, si bon, Georg me doit du fric, » Bill respira.
Tom fit une grimace et continua de baiser Bill. « Laisse-le en dehors de ça. »
« Il est si sexy. »
”Ah, bon dieu,” siffla Tom. “Regarde moi.”
Les yeux de Bill étaient grands ouverts et il souria. “Ooh, Tomi, tu as l’air si bon.”
”Es-tu proche?”
Bill haussa les épaules, renversant sa tête en arrière. « Just comme ça, c’est si bon. »
« Hmm, » murmura Tom, incapable de retenir un sourire se former sur son visage. Son ventre était chaud et bien que le sexe soit mauvais, il pouvait également être vraiment bon. « Bill, Bill. »
« Ou-ouais ? »
« Je- » Tom grinça des dents et tressaillit presque, se sentant venir paresseusement à l’intérieur de Bill. Bill haleta et resserra ses fesses autour de la taille de Tom. « Oh… »
« Tomi, tu l’a fais en moi, » dit Bill, les yeux vitreux.
« Mmm… Fais-le sur moi, Bill, » dit Tom, continuant de caresser la queue de Bill. Il allait faire se sentir bien Bill parce qu’il savait que Bill tenait à peine. « Tu penses que tu peux ? »
« Ouais, moi, » soupira Bill, fermant les yeux.
« Bill… »
Bill fronça son nez et souria alors que Tom le caressait plus vite, fort, désespéré de faire venir Bill. Il aperçut un peu de liquide séminal sortir de la queue de Bill et ça l’encouragea. Il se retira de Bill et se pencha, suçant le pénis de Bill entre ses lèvres.
« Tom ! » cria Bill, et soudainement il était de nouveau présent. Il s’appuya sur ses coudes, délaissant la bouteille et regarda son frère s’occuper de sa queue avec sa bouche. « Oh ! »
Tom pressa sa langue à plat contre la longueur de la queue de Bill et le goûta, avala le peu de liquide, essaya d’en avoir plus. Les hanches de Bill se décollèrent du lit, ses jambes tremblaient. Tom souria autour du membre de Bill ; les fellations étaient presque la chose la plus sûre quand quelqu’un était ivre.
« Ouais, ouais, ouais, » chanta Bill, enfonçant sa queue dans la bouche de Tom. « Tu-tu-tu, oh ! »
Tom pouvait sentir la queue de Bill gonfler dans sa bouche, il pouvait sentir la chaleur et l’excitation. Il ferma ses yeux et donna un long, lent coup de langue et Bill se rua en avant et vint paresseusement dans la bouche de Tom. Tom en avala un peu, laissa le reste couler entre les fesses de Bill et sur le lit. Bill était pantelant, ses paupières étaient à moitié fermées, et il semblait voir été convenablement baisé.
« Merde, Tom, » Bill avait la respiration sifflante. Il frictionna un peu son ventre, faisant une grimace. « Je… »
Puis il posa une main sur sa bouche et coura à la salle de bain. La dernière chose que Tom entendit fut un bruyant son de rejet, et il soupira.
« Trop hot, » marmonna Tom, léchant ses lèvres.
Puis il fit ce que tout bon frère ferait ; il remit son pantalon et alla frotter le dos de son frère.
**
“Oh, bon dieu,” gémit Bill le lendemain matin, couvrant ses yeux. « Oh, merde. »
Tom chassa le sommeil de ses yeux et tourna sa tête pour voir son frère. Ils s’étaient endormis sur le sol de la salle de bain et Bill n’était pas du tout présentable.
« Comment tu te sens ? » grommela Tom, s’éclaircissant la voix.
« Comme… Comme si j’étais toujours ivre mais avec une gueule de bois, en plus, » répliqua Bill, à deux doigts de s’arracher la tête. « Bon dieu, c’est… »
« Continues de boire, » suggéra Tom.
Durant une seconde, Bill sembla le considérer. Puis il fit une grimace et son estomac se crispa. « Mais nous avons un concert ce soir ! »
« Oh, ouais, » dit plaisamment Tom.
« C’est ta faute, » dit Bill. « Je pense. »
« C’était ton idée, » mentit Tom.
« Vraiment ? »
Tom haussa les épaules. « Laisse-moi t’apporter quelque toast. »
Ils se levèrent et Bill se massa les fesses. « Est-ce qu’on a baisé hier soir?”
« Oui. »
Bill cligna des yeux pendant quelques secondes, acquiescant. “D’accord.”
Tom souria. « Viens.”
Il guida Bill en dehors de la salle de bain et ils gémirent tout les deux quand ils entrèrent dans la chambre; c’était trop lumineux, même dessoûlés, même sans gueule de bois pour Tom. Bill s’effondra sur le lit et teint sa tête alors que Tom se traînait jusqu’au téléphone.
« Oh, ouais, » grommela Bill. « Tu m’a dit de continuer de boire et comme ça je n’aurais pas de gueule de bois. Tom… »
Tom dialoguait innocemment avec le room service.
« Je te tuerais, » grogna Bill.
« Hey, est-ce que je pourrais avoir quelque toast ? Quelque crêpes, aussi. Jus d’orange, » dit Tom au téléphone.
Bill cacha sa tête sous un oreiller alors que Tom raccrochait. Tom le rejoignit sur le lit.
« Tu te sens mieux, petit bébé Bill ? » taquina Tom.
Bill dégagea l’oreiller de sa tête et fit un doigt d’honneur à Tom. « Grr. »
« Aw. »
« T’es pas sorti de l’auberge, » dit Bill, souriant un peu. « Et Georg non plus. »
“Qu’est-ce qu’a fait Georg, bon sang ? » demanda Tom.
« Je sais qu’il me doit du fric. »