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 Chapitre 9

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Chachouille
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Messages : 52
Date d'inscription : 13/02/2010

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MessageSujet: Chapitre 9   Chapitre 9 Icon_minitimeDim 14 Fév - 19:50

Bill se réveilla, se sentant au chaud et douillet. Il n'avait aucune idée du pourquoi il se sentait si bien cependant, parce qu'il était sûr de ne pas être sur un matelas. Ouvrant les yeux à contrecoeur, la première chose qu'il vu fût le visage de Tom. Bill se rendit compte que Tom le tenait délicatement, comme un bébé, et il leva une main, la passant sur la joue de Tom.

Il se souvint avoir vu le visage de Tom en sang et fut incroyablement soulagé de voir que le vampire était vivant et en bon état.

« Tu es réveillé » dit doucement Tom, l'air aussi soulagé que Bill l'était. « Comment tu te sens? »

« Je me sens... » Bill regarda autour de lui, ayant l'impression de reconnaître la pièce mais il était trop désorienté pour savoir exactement où ils étaient. Il bougea son poignet, content de voir que son os était réparé. « Je me sens bien. Je ne suis pas mort, hein? Ou mort vivant, devrais-je dire. »

« Non » chuchota Tom, faisant courir ses doigts le long de sa mâchoire de façon affectueuse. « Je ne pouvais pas te faire ça, Bill. »

« Je ne comprends pas » soupira Bill, fermant les yeux. Il avait mal à la tête et il ne voulait rien d'autre que se rendormir. Il se blottit contre Tom, caressant son dos par dessus son t-shirt. Bill fronça les sourcils lorsqu'il sentit de la chair boursouflée en dessous de ses doigts et il passa rapidement ses mains sous le t-shirt de Tom, hoquetant en sentant la cicatrice.

Se défaisant de l'embrasse de Tom, Bill se mit maladroitement debout et lança un regard désespéré à Tom. « Bushido n'est pas mort?! »

« Bien sûr que si » dit Tom avec patience, se relevant beaucoup plus gracieusement. « Aucun vampire ne peut survivre à un pieu en plein coeur. »

« Bien, alors le sort n'est pas mort avec lui? » demanda Bill, agitant ses mains.

Pendant un instant, Bill se dit que Tom allait lui hurler dessus, mais le vampire se contenta d'avoir l'air extrêmement triste.

« Peut-être que Bushido à moins à voir avec le sort que ce que tu crois » dit-il à voix basse, lançant un regard perçant à Bill avant de passer devant lui et quitter la pièce.

Bill le regarda partir et, pour la première fois de sa vie, il ne trouva rien à dire.

**

Personne ne l'empêcha de partir, alors Bill sortit du manoir dès qu'il en eut l'opportunité, dès que le soleil se leva. Il marcha sans prendre garde où il allait jusqu'à trouver une cabine téléphonique et se rendre compte, avec amertume, qu'il n'avait pas d'argent. Il était sur le point de faire une crise d'angoisse. La vie pouvait-elle être pire? Bill ne voulait rien de plus que se blottir dans son lit douillet et familier. Il courut sur la route de façon hystérique, désespérée, jusqu'à trouver quelqu'un qui n'avait pas l'air trop louche et qui était prêt à le conduire.

Bill réussit à rentrer chez lui, grâce à la courtoisie d'une femme rondelette et gentille dont il ne se serait jamais approché en temps normal – après tout, elle portait un horrible cardigan et des chaussures de la Hall aux chaussures. Mais qui disait temps désespérés, disait gestes désespérés.

S'assurant que ses portes et fenêtres étaient bien fermées à clef, Bill alla à la cuisine, versant une généreuse quantité de nourriture pour poisson dans le bocal d'Helmut.

« Fait en sorte que ça dure » dit-il d'un air maussade au poisson. « Je risque de ne pas te nourrir pendant quelques jours. »

Il se traîna dans le débarras et se laissa tomber sur le canapé déplié, qui était exactement dans le même état que lorsque Tom et lui l'avaient quitté, les draps défaits etc. Bordel, Bill pouvait même sentir l'odeur de Tom sur les oreillers et il ignora les larmes qui trempèrent le coussin alors qu'il s'endormait.

Il se réveilla à cause d'un bruit insistant contre sa porte. Grognant, Bill se leva, ayant incroyablement faim et sentant sa vessie prête à exploser. Il alla lentement à la porte et l'ouvrit à la volée, prêt à hurler sur la personne qui avait interrompu son sommeil.

« Oui? » demanda-t-il avec mauvaise humeur. C'était Mme Schiffer de la porte d'à côté.

« Bonjour mon chéri » lui dit-elle chaleureusement. Bill la regarda d'un oeil critique et eut envie de pleurer en voyant qu'elle portait des crocs et qu'elle avait un sac de sport à l'épaule. « Je partais et je voulais voir si vous alliez bien... Je vous ai vu rentrer il y a deux jours puis... rien. »

« Deux...deux jours?! » Bill écarquilla les yeux. Il avait vraiment dormis pendant deux jours d'affilée? Voilà pourquoi il avait si faim. « Ben... Merci d'être passée me voir. » Il voulait qu'elle parte, pour qu'il puisse manger quelque chose. Se rappelant qu'il n'y avait rien à manger chez lui, Bill soupira et se dit qu'il allait commander une pizza. Il aurait tuer deux oiseaux avec une seule pierre s'il avait fallu : il voulait satisfaire sa faim et déverser son chagrin dans la nourriture. Ça sonnait vraiment bien et il commençait à saliver.

« Pas de problème, mon sucre. Aussi, il y a un blond debout dans votre jardin depuis un moment... Je pensais appeler la police, mais il avait l'air inoffensif. Il a dit que c'était un ami à vous. »

Couinant, Bill ferma la porte et dépassa en courant sa voisine, faisant le tour de la maison vers le jardin. Il s'arrêta et fixa la silhouette adossée contre un arbre, ses traits étant durs à distinguer à cause du manque de soleil. Bien qu'incapable de voir ses traits, Bill était certain que ce n'était pas Tom et il eut l'impression qu'il allait encore se mettre à pleurer.

« ...Andreas » dit Bill, se souvenant du vampire. Il ne se soucia pas de cacher la déception présente dans sa voix.

« Content de te voir moi aussi » murmura Andreas, s'éloignant de l'arbre pour se mettre face à Bill. Il bougeait avec cette même grâce et facilité que Tom, remarqua tristement Bill. « Comment vas-tu? »

« Affamé » dit Bill avec mauvaise humeur. « Peut-on continuer cette discussion à l'intérieur? »

« Pas si je ne peux pas entrer. »

Levant les yeux au ciel devant la stupidité des règles de vampires (même si Bill aimait particulièrement celle du pieu dans le coeur), il dit sèchement : « Andreas, tu peux entrer dans ma maison. »

Ils passèrent par la porte arrière et Bill ne perdit pas de temps, se saisissant de son téléphone pour commander une pizza.

« Je dois attendre vingt putains de minutes » se plaignit-il, se laissant tomber sur le siège en face d'Andreas, qui regardait Helmut avec curiosité.

« Ton poisson n'aime pas notre espèce » dit Andreas avec amusement. « Tu sais, quand j'étais humain, j'aimais vraiment manger du poisson... je devais les attraper, les ouvrir et les cuisiner moi-même cependant. On n'avait pas de fourneau à cette époque-là. »

« Sympa » dit distraitement Bill. Il se souvenait que Helmut avait aussi nagé loin de Tom et il se décomposa. Il n'aurait jamais pensé que ce débile de vampire lui manquerait autant. Il aurait souhaité être dans les bras de Tom et avant même de s'en rendre compte, il avait la tête dans ses mains et il pleurait, poussant de gros sanglots.

Andreas dévia ses yeux, désemparé, les posant sur Helmut, qui essayait à présent de rentrer dans le petit château en plastique à l'intérieur de son bocal. « T'es trop gros » lança-t-il au poisson avant de se relever et de tapoter maladroitement l'épaule de Bill. Il remarqua que Bill pleurait encore plus et dit rapidement : « Euh, je disais ça au poisson, pas à toi. »

« Oh, pour l'amour de dieu putain! » pleura Bill. « Où est cette putain de connasse de pizza?! »

Andreas sortit promptement de la cuisine et courut dans la rue, fonçant jusqu'à voir la voiture de livraison à peu près cinq kilomètres plus loin. Il arrêta le véhicule d'une main et se précipita à la fenêtre du conducteur, derrière laquelle un adolescent terrifié, bien qu'admiratif, jurait.

« Bordel de merde, c'était cool! Comment vous avez fait ça? »

« Où est la pizza? »

« C'est les stéroïdes? »

« Donne-moi la pizza ou je t'égorge. »

« Woah, agression! Des stéroïdes à coup sûr. Tenez » L'adolescent se retourna et sortit une boite en carton, chaude, qu'Andreas prit aussitôt. « Ça fera onze- »

Andreas lui lança un billet de cent euros et partit en courant.

Deux minutes plus tard, Bill engloutissait un gros morceau de pizza, pleurant toujours à cause de Tom. « J'aimais ce connard! » sanglota-t-il, la bouche pleine de fromage et de sauce tomate. « Aimais! »

Andreas faisait de son mieux pour ne pas avoir l'air dégoûté et hochait gentiment la tête.

« Andreas, s'il te plait! » Bill repoussa soudainement la pizza et agrippa la main d'Andreas, une lueur déconcertée dans les yeux. « Dis-moi pour la cicatrice, s'il te plait. Ou pour le sort, qu'importe. S'il te plait, je t'en supplie ». Andreas avait l'air d'hésiter et Bill ajouta : « Je ferai n'importe quoi. Je te laisserai boire mon sang. »

« Je suis sûr que Tom me tuerait si je faisais ça » dit Andreas et lorsque Bill eut l'air d'être sur le point de pleurer à nouveau, il dit rapidement : « Ok, ok! Calme-toi, arrête de pleurer et pourrais-tu prendre une seconde pour respirer? Tom ne serait pas tellement content si tu t'étouffais avec ta pizza. »

Bill fit un petit bruit indigné mais ralentit finalement, prenant à présent le temps de mâcher sa pizza plutôt que d'essayer d'avaler chaque morceau en entier.

« Ok, je suis prêt » dit Bill après avoir bu une grande quantité de soda. Il fixait Andreas dans l'expectative.

« Où commencer? Bon, tu sais probablement que Bushido a maudit Tom... il a, d'une certaine façon, réussit à trouver une sorte de magie noire et en a profité pour battre ses ennemies. Tom a eu le pire, si tu veux tout savoir. Il a de la chance d'avoir survécu si longtemps. S'il te plait, ne pleure pas à nouveau » ajouta rapidement Andreas. S'éclaircissant la gorge, il continua : « Je suis sûr que tu as remarqué que la cicatrice s'agrandissait peu à peu. »

« Ouais. Ewk. »

« Elle consume son corps petit à petit. »

Bill fit un bruit proche du désespoir et du dégoût. Il haïssait Bushido encore plus qu'avant et aurait aimé être celui ayant eu le plaisir de lui enfoncer ce pieu dans le coeur.

« Et, bon... » Andreas avait l'air hésitant. « Le sort est impure; le guérir est compliqué, bien que la façon la plus simple de s'en débarrasser soit de prendre quelque chose de pur. Dans ce cas-là... » Il détourna les yeux de Bill. « Ta virginité. »

Bill cligna des yeux. Et une fois de plus. Pendant tout ce temps, il avait cru que Tom voulait le baiser pour une raison bien simple : parce qu'il était un connard obsédé. Il avait cru que Tom l'avait sauvé et s'était bien occupé de lui par pure gentillesse.

Mais ce n'était pas ça. Bordel, quand Tom lui avait dit que Bill pourrait le sauver, il n'avait pas parler de poignarder Bushido – il avait parlé de sexe.

Il était si énervé qu'il commença à trembler. Il avait besoin de frapper quelque chose, besoin de faire du mal à quelqu'un. Sans réfléchir, Bill retira sa main – qu'il avait déjà roulé en poing – et donna un coup de poing à Andreas en pleine face.

La tête d'Andreas bougea presque sur le côté mais il cligna à peine des yeux. Bill, de l'autre côté, avait récolté une main lui faisant affreusement mal et un coeur brisé.

« Ce... ce putain de connard » dit Bill, se tenant la main. Ses yeux étaient humides et il fit de son mieux pour ne pas pleurer à nouveau. « Il est en train de mourir. » Bill leva la tête, regardant Andreas sans vraiment le voir. « Il est en train de mourir » répéta-t-il faiblement. Il se serait remis à pleurer s'il lui été resté des larmes à écouler. « Cet idiot, pourquoi ne me l'a-t-il pas dit plus tôt? »

« Je suppose qu'il ne voulait pas que tu te sentes obligé de coucher avec lui » dit Andreas en haussant les épaules.

« Quoi, c'est ça le contrat, le sexe doit être voulu par la personne pure? »

« Nah, bien sûr que non » Andreas agita la main, comme pour éloigner cette idée. « On était tous surpris que Tom n'ait pas direct profité de toi. Et... bon, putain, il va certainement me tuer pour t'avoir dit tout ça. Tu crois pouvoir garder un secret? »

Bill baissa les yeux sur la table, fronçant les sourcils. Les pièces du puzzle se mettaient doucement en place - comme l'intérêt que Tom lui avait porté en premier lieu; après tout le temps que Bill avait passé à crier sur tous les toits qu'il était vierge. Puis il y avait cette fois où ils avaient fricoté ensemble, quand Tom avait été si excité que son coeur avait été audible. Soupirant, Bill se leva.

« Je dois voir Tom. »
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