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 Chapitre 5

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Chachouille
Admin



Messages : 52
Date d'inscription : 13/02/2010

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MessageSujet: Chapitre 5   Chapitre 5 Icon_minitimeSam 13 Fév - 23:42

 
Tom et Bill retournèrent au bâtiment Franck d'un pas lourd vers six heures du matin. Ils avaient passé pas loin de trois heures dans le bureau de Bushido. Bushido aurait été trop heureux de les renvoyer tous les deux mais David était arrivé à la dernière minute pour sauver leur cul. Il avait mit en évidence qu'à leur âge, boire de l'alcool n'était pas illégal, et il avait suggéré soixante-quinze heures complètes de travaux d'intérêt généraux tout au long de l'année. Bushido avait accepté en ronchonnant et renvoyé les garçons dans leur chambre.
 
Tom grogna et se jeta sur son lit, s'endormant au moment même où sa tête heurtait son oreiller.
 
Bill entra derrière lui, fermant lentement la porte alors qu'il observait l'adolescent endormis. Il continuait à se demander pourquoi Tom l'avait aidé – si Tom avait couru, il aurait été sauf, et Bill aurait été renvoyé. Mais il n'avait pas couru, bordel, il avait tenu les cheveux de Bill pendant qu'il vomissait. Bill rougit, incapable de se souvenir de la dernière fois où quelqu'un avait fait quelque chose d'aussi gentil pour lui. D'habitude les gens ne l'aimaient pas, le traitaient de pourri gâté, et en général il prenait ce ressentiment comme de la jalousie. Mais au fond de lui, Bill commençait à se rendre compte qu'il n'avait aucun vrai ami – du moins personne qui serait resté pour l'aider plutôt que de sauver son propre cul.
 
Bill soupira et fit quelques enjambées vers la forme endormie de Tom, se penchant sur lui pour attraper la couverture et la poser sur lui. Tom marmonna dans son sommeil et se retourna, son visage s'inclinant vers Bill. Ce dernier le fixa, remarquant pour la première fois que Tom était finalement plutôt beau. Ses sourcils épais contrastaient d'une belle façon avec ses cils, et ses lèvres pleines étaient seulement abimées par une petite fissure due à la fois où Bill l'avait frappé quelques jours plus tôt. Il y avait aussi une petite cicatrice sur son front et Bill, sans réfléchir, avança sa main et l'effleura de ses doigts, se demandant d'où elle venait.
 
Bill retira soudainement sa main et secoua sa tête, incapable de comprendre à quoi il pensait. Il s'éclaircit la gorge et jeta un coup d'œil à la fenêtre, le soleil se levait lentement. Il grogna, se souvenant que leur devoir de physique était dans à peu près deux heures.
 
**
 
Tom se réveilla avec la sensation que quelqu'un lui secouait les épaules.
 
« Encore cinq minutes » bredouilla-t-il, roulant plus loin.
 
« Tom, lèves-toi! »
 
Tom grogna et ouvrit lentement ses yeux. Sa vision s'éclaircit et il vit le garçon familier pâle aux cheveux noirs se tenir devant lui.
 
« Merde. Il est quelle heure? » Tom se redressa. La couverture tomba sur ses genoux. Marrant – il ne se souvenait pas avoir mis la couverture sur lui.
 
« Environ dix minutes avant que les cours commencent. »
 
« Merde! Pourquoi tu m'as pas réveillé plus tôt?! » siffla Tom, lançant ses jambes en dehors du lit. Avant qu'il se lève, Bill posa calmement une main sur son torse et le poussa en arrière. Il leva une assiette de gaufres.
 
« Je voulais te laisser dormir le plus possible. Allez, mange ça et on va en physique » répondit Bill, faisant un grand sourire. Il n'était pas habitué à être si gentil.
 
« Merde. On a le DS sur les théories d'Heisenberg, non? » Tom laissa échapper un cri de frustration et frotta son front. Il regarda l'assiette de gaufres d'un air suspicieux avant de dire, « Tu ne les as pas mélangé avec des laxatifs ou un truc du genre, n'est-ce-pas? »
 
Bill leva les yeux au ciel. « Non, débile. Si tu ne les manges pas tout de suite, je le fais. »
 
Tom lança un dernier regard à Bill et se pencha, prit une gaufre entre deux de ses doigts. Il la renifla avant d'en mordre l'extrême bout, se relaxant quand il constata qu'elle avait un goût normal. Il y avait même des pépites de chocolat. Qui aurait cru que Bill pouvait-être aussi consciencieux?
 
« Et comme pour le devoir de physique, ne te fais pas de soucis » dit Bill. « J'm'en occupe. »
 
« Qu'est-ce-que tu veux dire? »
 
Bill grimaça, Tom parlait avec la bouche pleine, avant de dire, « Tu verras. »
 
**
 
« Bon, vous avez quarante minutes pour faire le devoir » lança Gülcan à la classe tandis qu'elle déposait un paquet de copies sur chaque table, ses seins rebondissant à chaque fois qu'elle se penchait. « Puis on passera le reste du cours à parler de votre premier projet de semestre! Ça va être marrant hein? »
 
La classe grogna et ronchonna quand les élèves commencèrent à découvrir le devoir.
 
Tom fronça les sourcils à la première question.
 
Expliquez le principe d'indétermination d'Heisenberg.
 
Tom avala nerveusement sa salive. Il avait appris ça la nuit précédente; il pouvait se souvenir qu'il l'avait compris. Mais là, avec moins de deux heures de sommeil, Tom pouvait à peine voir clairement, bordel comment pourrait-il se rappeler des théories physiques?
 
Bill, qui était assis à côté de lui, écrivait furieusement, son stylo glissant contre la surface du papier. Tom avait envie de le frapper. Bill finit quelques minutes plus tard et leva la tête, pour être sûr que Gülcan ne le regardait pas, avant de donner un coup de coude à Tom.
 
« Tiens » chuchota-t-il, plaçant sa copie au bout de sa table, à l'entière vue de Tom. Tom fronça les sourcils. Il ne pouvait pas tricher. Mais un regard de plus aux questions du devoir et la tête de Tom était déjà inclinée sur le côté. Jetant un autre regard discret en direction de Gülcan, Tom commença à copier les réponses de Bill. Bien sûr, il fit attention à changer des mots, et il répondit même faux à une question pour être sûr que Gülcan ne serait pas suspicieuse.
 
Quand il eut finit, il fit un minuscule hochement de tête à Bill, et Bill lui sourit en retour et éloigna la copie.
 
À la fin des quarante minutes, Gülcan passa entre les rangs et ramassa les devoirs, rayonnante de fierté.
 
« Ce n'était pas trop dur n'est-ce-pas? » demanda-t-elle de sa voix de pompom girl. « Maintenant que c'est finit, on peut avancer! Donc parlons de nos projets semestriels. Tout le monde travaille par paire, donc travaille avec la personne qui est assise à côté d'eux. »
 
Bill et Tom se regardèrent.
 
« Et ce projet est super fun! » Gülcan tapa des mains. « Pour la fin du semestre, je veux que chaque paire ait créé sa propre machine de Rube Goldberg. Est-ce-que quelqu'un peut me dire ce que c'est? »
 
« C'est une machine qui viole le principe de parcimonie donc qui fait une tâche extrêmement simple d'une façon extrêmement complexe » dit Gustav d'un air blasé.
 
« Exact! Bien dit Gustav! » Gülcan leva ses deux pouces dans sa direction.
 
Tom donna un coup de coude à Bill. « C'est quoi 'parcimonie'? » marmonna-t-il.
 
Bill retint un rire et répondit « ça veut simplement dire que mieux vaut peu que trop. »
 
La bouche de Tom forma un ‘O’ et il se retourna vers Gülcan, qui parlait avec animation.
 
« C'est le projet favoris de l'école, et il est donné au département de physique chaque année » continua Gülcan. « Pile à la fin du semestre, juste avant les vacances d'hiver, on réunira toutes les machines dans la salle de conférence et le dernier jour consistera à la présentation de chaque machine par chaque groupe. Chaque année nous avons un sujet différent pour les machines – l'année dernière, chaque machine devait pouvoir nourrir une espèce d'animal. Cette année, vos machines de Rube Goldberg devront finir avec le tintement d'une cloche. Des questions? »
 
Tom regarda Bill. « J'espère que tu as mieux compris que moi. »
 
Bill roula ses yeux. « C'est pas si dur tu sais. »
 
Tom haussa un sourcil. « Comment ça se fait que tu sois si bon en physique au fait? »
 
Bill gloussa. « Et bien, Andi m'a beaucoup aidé. Il m'aidait avec les devoirs et après on- »
 
« Je ne veux pas entendre parler de ça » dit Tom avec dégoût.
 
Bill ne répondit pas. Finalement, il soupira et dit, « Au fait, Tom. Je ne t'ai jamais vraiment remercié pour l'autre nuit. »
 
Tom haussa les épaules, regardant ailleurs. « Tu m'as assez remercié en m'aidant pour ce devoir. »
 
« Ouais, mais c'était juste un devoir. Tu m'as sauvé de l'expulsion » insista Bill. « Je sais pas, Tom. Je ne me suis jamais senti comme ça avant. »
 
Tom fronça ses sourcils et recommença à fixer Bill. « Comme quoi? »
 
Bill bougea inconfortablement sur son siège, l'air mal à l'aise. « Comme si j'avais une dette. Personne n'a jamais fait quelque chose comme ça pour moi – j'ai l'impression que je te dois encore quelque chose. »
 
« Vraiment pas » marmonna Tom.
 
Bill ne l'entendit pas. Son cœur battait bizarrement, comme des ailes de papillon. C'était légèrement inconfortable mais ce n'était pas mauvais. Il fut envahi par l'envie de faire quelque chose de gentil pour Tom – Bill n'avait jamais ressenti ça en dix-sept ans de vie en tant que diva. Bill ignora les yeux de Tom qui brûlaient le côté de son visage et fixa attentivement le tableau, se demandant comment il pourrait faire quelque chose de gentil pour Tom.
 
**
 
Plus tard ce jour-là, sur son rapide chemin dans le hall, Tom rentra dans un torse dur et musclé. Il tituba en arrière et cracha, « Putain où est-ce-que tu vas comme- oh » il grimaça d'un air honteux, réalisant qu'il venait de rentrer dans Bushido. « Bonjour, monsieur » se raidit-il.
 
« Trümper » aboya Bushido. Il fit un clin d'œil à Tom avant d'avoir un petit sourire en coin. « En fait, je suis content de t'être rentré dedans. J'ai une merveilleuse tâche qui devrait occuper une ou deux heures de tes travaux d'intérêt généraux. »
 
Avant que Tom ne puisse protester, Bushido lui attrapa l'avant bras et l'entraîna avec lui. Ils finirent par arriver dans le gymnase et Bushido le relâcha.
 
« Bon, notre équipe de catch a eu la délicatesse de laisser ses haltères traîner au sol. Ramasse-les et empile-les de manière ordonnée sur les colonnes contre le mur. T'penses que tu peux le faire ou tu es trop mince et faible? » lança Bushido avec un air méprisant.
 
Les poings de Tom se serrèrent alors qu'il levait la tête vers l'homme plus vieux, un air de défi sur le visage.
 
« J'pense que j’peux y arriver » répondit-il d'un air cool.
 
Bushido eut un petit sourire satisfait et partit, claquant la porte derrière lui. Tom lui fit un doigt d'honneur avant de soupirer, se rendant compte du foutoir. L'équipe de catch était apparemment pleine de gros balourds incapables de faire le ménage derrière eux. Il ronchonna et commença à travailler.
 
Quand il eut enfin fini, il laissa échapper un lourd grognement et essuya la sueur de son front, sa main libre massant son cou humide alors qu'il quittait le gymnase. Il trouva Bushido appuyé contre le mur extérieur.
 
« Voyons voir... » Bushido regarda sa montre. « Bon travail, Trümper, tu as fait quarante cinq minutes de tes travaux d'intérêt généraux. Il te reste seulement soixante quatorze heures et quinze minutes ! »
 
Riant à gorge déployée, il donna une tape sur le dos de Tom et quitta l'adolescent dreadlocké qui le fixait d'un air furieux.
 
**
 
Tom claqua la porte après avoir passé le seuil de sa chambre de dortoir et tomba à genoux, trop fatigué pour aller jusqu'à son lit. Il se foutait d'avoir l'air pathétique, il souffrait trop. Après avoir passé du temps dans le local, Tom s'était douché pour chasser sa sueur. L'eau chaude avait un peu aidé à apaiser les muscles de son dos, mais il souffrait encore. Il gémit et passa ses mains dans sa nuque d'un air désespéré, aussi vite qu'il le put, pressant ses doigts contre celle-ci.
 
Bill, qui était en train de faire une sieste, se réveilla, ses yeux s'écarquillant quand il vit Tom. Tom était devant la porte, à genoux, la tête baissée, frottant sa nuque. Encore mieux, Tom n'était habillé que d'une petite serviette blanche. Bill ne put empêcher ses yeux d'errer – il observa le corps luisant de Tom, incluant ses bras minces mais musclés, ses larges épaules, ses abdos, les muscles de ses cuisses et ses mollets. Bill prit une bouffée d'air frais. S'il tournait sa tête juste un petit peu plus sur le côté, il pourrait voir le-
 
« Tom? » Il interrompit ses propres pensées, soupirant légèrement à cause de la chaleur se répandant dans son ventre. « Qu'est-ce-qui s'est passé? »
 
« Putain de Bushido » souffla Tom, se relevant en chancelant un peu. Il massait encore sa nuque avec une main, pendant que l'autre s'abaissait pour remettre la serviette en place. « Putain de trou du cul qui me fait nettoyer le bordel de la putain d'équipe de catch. »
 
« L'équipe de catch? » Bill haussa ses sourcils. « Ça a l'air cochon. »
 
« Bill, sérieux, est-ce qu'il t'arrive de penser avec le cerveau qui est dans ta tête et non pas avec ta bite? » Tom leva les yeux au ciel. « J'ai remis des putains d'haltères dans leurs putain de colonnes. »
 
« Aïe » dit Bill. « Au moins, tu as fait du bon travail » dit-il, matant les muscles du corps légèrement bronzé de Tom. Il se lécha les lèvres, sa main glissant doucement vers ses genoux.
 
Tom émit un grognement, un qui, pour Bill, sonna d'une façon charnelle, et jeta sa serviette, tombant à nouveau à genoux et se penchant en avant pour ouvrir les tiroirs de l'armoire, à la recherche de vêtements.
 
Bill ne s'y attendait pas. Ses yeux étaient soudainement en contact avec la vue du corps de Tom complètement nu se tortillant au sol, son cul, comme le reste, était bien dessiné et masculin, se déhanchant en l'air, alors que ses parties se balançaient devant lui presque taquinement. Bill ne put se retenir. Il glissa ses mains vers le bas, touchant son érection naissante et gémit.
 
Tom se glaça et se retourna lentement, ses yeux s'écarquillant en voyant Bill assit dans sa couchette, le regardant et se touchant de façon obscène à travers son pantalon de pyjama.
 
« Putain qu'est-ce-que tu fais?! » cria-t-il, sautant sur ses pieds et cachant son entre-jambes à l'aide d'un tee-shirt.
 
« R-rien! » couina innocemment Bill. Il retira rapidement sa main et lança un sourire adorable à Tom. « Absolument rien. »
 
« Je ne suis pas né de la dernière pluie, débile » gronda Tom. « Putain, te branle pas en pensant à moi! » Il secoua la tête, attrapant sa serviette pour la renouer autour de lui. « J'te jure Bill, tu es aussi gay que possible. »
 
Bill sembla trouver cette petite remarque amusante et il souriait de toutes ses dents tandis qu'il descendait la petite échelle, atterrissant au sol. Tom le fixait et se recula, s'arrêtant seulement quand son dos tapa contre le bureau.
 
« Tom, tu as vraiment besoin de te relaxer » ronronna Bill. « Où est-ce-que ça fait mal? »
 
Tom le regarda d'un air suspicieux avant de soupirer, ses épaules se détendant légèrement. « Juste là » marmonna-t-il, tapotant son dos, juste en dessous de son cou.
 
« Tu te souviens que j'voulais te remercier proprement? »
 
« Ouais... »
 
« Tu veux un massage? »
 
« Pas de toi » railla Tom.
 
Le visage de Bill s'assombrit mais il n'allait pas abandonner si rapidement. Il se reprit immédiatement et posa ses mains sur ses hanches, faisant la moue. « Pourquoi pas? Tout le monde dit que je fais les meilleurs massages. Sérieusement, je vais faire en sorte que tu te sentes bien. »
 
Tom lui jeta un dernier regard puis soupira. « C'est bon » dit-il à contrecœur. Son dos méritait un massage digne de ce nom.
 
« Très bien! » Bill se ragaillardi. « Au sol. Allonge-toi. »
 
« Quoi? Pourquoi? »
 
« Les lits sont trop petits » Bill roula ses yeux. « Je me cognerai à quelque chose. »
 
Tom ne comprenait pas vraiment de quoi Bill parlait, mais il opina lentement, tenant encore fermement la serviette tandis qu'il s'allongeait au sol. Le tapis gratta sa peau fraîchement lavée et il fronça les sourcils, ses yeux s'écarquillant alors qu'il sentit Bill s'asseoir à califourchon sur lui, ses cuisses de chaque côté de son corps.
 
« Q-qu'est-ce-que tu fais, putain? » demanda Tom, se redressant. Il pouvait sentir quelque chose de légèrement dure contre son cul et il tourna sa tête pour regarder Bill.
 
« Je te fais un massage, idiot » ricana Bill. « C'est plus confortable pour moi et je peux mieux te toucher. » Ses doigts glissèrent sur les bosses de la colonne vertébrale de Tom. « Relaxe-toi » murmura-t-il, abaissant doucement la tête de Tom.
 
Tom ronchonna mais tourna sa tête sur le côté, sa joue contre le tapis. Ce n'était pas la position la plus relaxante, mais il ne put qu'admettre que sentir Bill à califourchon sur ses fesses était finalement confortable, presque comme si l'autre garçon se fondait en lui. Il haleta quand les mains de Bill commencèrent à masser son dos moite, incapable de se souvenir de la dernière fois qu'une chose non sexuelle lui avait apporté autant de plaisir. Il enfouit ses doigts dans les fibres du tapis et émit un léger gémissement de contentement.
 
Bill remarqua la réaction de Tom et en fut très content. Il n'avait assurément pas mentit quand il avait dit qu'il faisait de bons massages.
 
Bill commença au bas de la nuque de Tom, ses doigts appuyant dessus avant qu'ils ne glissent le long de la peau lisse et humide entre ses omoplates. Il malaxa sa peau, sentant les muscles onduler sous son toucher alors qu'il les détendait avec les paumes de ses mains. Il vit que Tom souriait en dessous de lui, poussant occasionnellement des soupirs et des gémissements tandis que Bill continuait à s'occuper de lui. Ce dernier appuya le talon de sa main contre le bas du dos de Tom, le malaxant au niveau des nœuds qui étaient apparus là. Tom sentit ses pieds se courber à chaque toucher de Bill, et il transpirait à nouveau, même dans le calme et la relaxation du moment.
 
Bill commençait aussi à avoir chaud, et il sentit l'irrépressible envie de se toucher. Avec Tom entre ses cuisses, c'était vraiment tentant de se frotter contre celui-ci. Mais Bill ne voulait pas risquer d'être tué. Sans un mot de plus, il arrêta abruptement le massage et se releva, laissant Tom au sol. L'adolescent dreadlocké respirait profondément, sa peau recouverte de chair de poule. Il frissonna, espérant que Bill revienne sur lui.
 
'Wow. C'était la pensée la plus gay que j'ai jamais eu' pensa Tom, furieux contre lui-même alors qu'il se relevait. Cependant, quand il regarda à nouveau Bill, qui se tenait timidement et innocemment devant lui, son arrogance partie en fumée, le cœur de Tom commença à marteler contre son torse et il arrêta de penser qu'il était en train de devenir gay. Tout ce qu'il vit fut que Bill était magnifique dans la faible lumière de la chambre exigüe.
 
« Comment c'était? » sourit Bill. Il tapa Tom sur le torse. « J't’avais dit que je faisais de bons massages. »
 
Puis il tira la langue, le métal de son piercing captant la lumière et brillant. Tom, sans réfléchir, fit deux pas rapides en avant et attrapa la taille de Bill, le poussant contre lui avant d'attraper sa langue entre ses lèvres. Bill couina. Il faillit s'échapper et frapper Tom, tandis que l'autre adolescent tenait fermement ses hanches, mais à la place il se relaxa, réalisant que le baiser n'était pas seulement passionné et surprenant, mais aussi incroyablement bon.
 
Mais, alors que Bill soupirait légèrement et se pressait contre Tom, son pénis à peine dur rencontrant celui de Tom, les yeux de se dernier s'ouvrirent d'un coup et il s'éloigna, terminant le baiser aussi spontanément qu'il avait commencé. Il se recula de plusieurs pas, bouche-bée, fixant Bill.
 
« C'était... Je suis pas gay » Tom avait la gorge serrée, ses mains, tremblantes, agrippées à la serviette sur ses hanches. « Putain je ne suis pas gay » répéta-t-il, sa langue venant titiller nerveusement son piercing à la lèvre. Il réalisa que ça goutait le gloss à la mangue de Bill et il trembla encore plus.
 
« Putain, c'était juste un baiser » Bill leva les yeux au ciel. « Calme-toi bordel. » Il soupira alors que Tom continuait à le fixer et il se rapprocha gentiment, posant sa main manucurée sur l'épaule de Tom. « Tom, on s'en fout de si tu es gay ou pas. Je suis là et tu es là. C'est tout ce qui compte. »
 
Tom ne sembla pas l'entendre et il s'éloigna en titubant, s'habillant tellement rapidement qu'on avait l'impression qu'il était nu une seconde puis complètement habillé celle d'après.
 
« Je vais au lit » dit-il d'une voix fatiguée, tandis qu'il se glissait dans la couchette du bas, se mettant directement dos à Bill. « Ce n'est pas arrivé. Putain, ça ne s'est pas passée » se dit-il, fermant étroitement ses yeux et essayant d'oublier que Bill le regardait.
 
Bill attendit quelques instants avant de soupirer et de grimper dans son minuscule lit, s'y allongeant. Il plissa son front et enlaça ses doigts, posant ses mains sur son ventre alors qu'il fixait la peinture blanche immonde et terne du plafond.
 
Il avait fait un massage à Tom, il avait fait quelque chose de sympa pour lui. Alors pourquoi avait-il encore l'impression de devoir quelque chose à Tom?
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